Le 21 septembre 2018, l’ULB accueille la deuxième rencontre organisée dans le cadre du projet « RwandaMap2020 (Mémoires, Archives, Patrimoine). Connaître le génocide des Tutsi : le chercheur à l’épreuve des traces de l’extermination ».
Initié par une dizaine de chercheurs internationaux, ce projet a pour ambition la constitution d’un réseau de recherche international sur les traces (mémorielles, archivistiques, patrimoniales) du génocide des Tutsi du Rwanda afin de relever une série de défis posés aux Sciences humaines et sociales (pertes, dégradations ou destructions de certaines traces ; profusion de données, d’archives et de travaux scientifiques ; abondance de témoignages et de récits de natures diverses) rendant indispensable la création de dynamiques collectives profondes et durables d’enrichissement des savoirs sur le génocide appuyées sur le recours aux outils numériques de la recherche en humanités.
Programme workshop Rwanda 21-09-2018
Face à ces défis, les chercheurs impliqués dans RwandaMAP2020 se proposent d’apporter plusieurs types de réponse :
(1) construire un réseau international de recherche facilitant les échanges des historiographies et des productions scientifiques ;
(2) produire pour la première fois une cartographie de l’existant en termes de productions scientifiques, de sources et de chercheurs ;
(3) travailler de manière collaborative, interdisciplinaire et en ayant recours aux outils digitaux sur trois thématiques de recherche importantes (mémoires, archives, patrimoines).
En avril 2018, une première journée de réflexion a permis de consolider les objectifs du projet, d’établir des contacts institutionnels et d’initier la mise en place de groupes de travail thématiques. Le projet est piloté par François Robinet (Université de Saint-Quentin-en-Yvelines) et a bénéficié d’un financement de la Maison des Sciences de l’Homme de Paris-Saclay pour cet événement. Le comité de coordination est composé d’Hannah Grayson (Université St-Andrews), Philibert Gakwenzire (Université de Kibungo), Rémi Korman (Cespra-EHESS), Violaine Baraduc (Institut des mondes africains-EHESS), Florence Rasmont (ULB-MMC) et Ornella Rovetta (ULB-MMC).
Le colloque de septembre visera à présenter les résultats des groupes de travail du projet qui seront discutés collectivement. La réflexion portera également sur la conception des outils numériques (la création de la plateforme numérique de valorisation des résultats). Il permettra enfin de définir des objectifs scientifiques à visée exploratoire sur la thématique des circulations mémorielles.